Journées cliniques et Journées d’études

Les journées cliniques internationales

L’Ancre organise des Journées Cliniques et des Master Class

Journée clinique internationale du 4 juin 2007

« Violence au quotidien » M.C Ravazzalo (Argentine) / E.Genijovich (New York)

M.C Ravazzalo: Psychiatre, professeur en thérapie familiale à l’université de Buenos Aires.

E.Genijovich: Enseignante de thérapie de couple et familiale depuis 25 ans aux Etats-Unis, en Amérique Latine, en Europe et plus récemment en Asie. Elle est membre fondateur et professeur du centre Minuchin à New York. Membre de l’AFTA.

 

Journée clinique internationale du 12 juin 2008

« Mon frère mon témoin. Les liens dans la thérapie familiale » Elida Romano

Psychologue psychothérapeute familiale, responsable de la thérapie familiale à l’hôpital psychiatrique de Ville-Evrard.

Formatrice à l’A.R.P.T.F. Membre de SFTF et EFTA. Elle a travaillé avec Carlos Sluzski, Salvador Minuchin, Maria Selvini, Maurizo Andolfi.

 

Le lien fraternel constitue le lien le plus durable au sein des relations familiales. La clinique du fraternel démontre que ce lien peut-être, non seulement tuteur de résilience, face aux défaillances parentales, mais aussi et surtout le lieu de la construction générationnelle d’une réalité nouvelle, qui n’est celle de la génération précédente.

Le but de la journée est de partir des aspects plus généraux de la fratrie vers les points les plus spécifiques de la relation fraternelle dans la clinique familiale. A travers des exemples cliniques et séances enregistrés, l’objectif est de proposer « la thérapie de fratrie » comme une étape quelquefois nécessaire dans le processus de thérapie familiale, surtout quand il s’agit de pathologies sévères et chronique où le patient désigné représente une partie très lourde dans l’héritage familiale.


Journée clinique internationale du 16 octobre 2008

« Traumas pertes et ruptures: La restauration du lien familiale » Gérard Salem (Suisse)

Psychiatre, thérapeute familiale et hypnothérapeute, directeur de la CIMI à Lausanne (Consultation Interdisciplinaire de la Maltraitance Intrafamiliale)

Les thèmes qu’il aborde au cours de cette journée sont familiers à sa pratique quotidienne. Il traite de quelques stratégies de réparations et de restauration du lien familial dans le contexte particulier du traumatisme psychique, physique ou sexuel, du deuil et de la rupture, en mettant l’accent sur les leviers intergénérationnels et les mécanismes de transmission de la légitimité destructive (selon la perspective d’Ivan Bosormnyi-Nagy, avec lequel il a travaillé pendant 15 ans)


Journée clinique internationale du 6 novembre 2009

« Le couple, ses crises et ses intervenants » Maggy Simeon (Belgique)

Psychologue et psychothérapeute, est une des pionnières en Belgique de l’approche systémique en thérapie familiale. Elle a également une formation de psychanalyste et de psychodramatiste.

Pourquoi ce choix ? La clinique du couple en crise m’a invitée à élargir le clavier des ressources du réseau, à sortir d’une approche rigidement fixée sur la thérapie d’un couple motivé et demandeur

« Le placement familial m’avait déjà désarçonnée, mon modèle étroit ne convenait plus, le regard systémique m’a aidée à concevoir les choses autrement. « 


Journée clinique internationale du 8/9/10 décembre 2009

« Le couple, exploration des complexités des relations, liens et évolutions à travers le temps » Ema Genijovich (Etats-Unis)

Enseignante de thérapie de couple et familiale depuis 25 ans aux Etats-Unis, en Amérique Latine, en Europe et plus récemment en Asie. Elle est membre fondateur et professeur du centre Minuchin à New York. Membre de l’AFTA.

Le couple est comme un voyage rempli de joie, et également de risques cachés, comme des obstacles sur le chemin, que l’on apprend ou pas à contourner. Dans ce processus d’évolution surgissent ainsi à travers le temps, de nouveaux besoins et façon d’être en relation. Il est parfois difficile de maintenir des liens intimes et développer un ensemble harmonieux. Nous avons présenter une approche qui montrera comment travailler en collaboration avec les couples pour qu’ils puissent gérer les conflits et défis qui se présentent tout au long de la vie. L’objectif étant de réfléchir et de changer des modes de conduites qui créent des situations défensives, de luttes de pouvoir et de maltraitance ou manque de respect. Il s’agit d’une approche complexe qui prend en compte différents niveau, l’inter-relationnel, le contexte, l’intergénérationnel, les nouveaux développements de la neuroscience et la théorie de l’attachement. C’est une manière intégratrice de pensée et une manière systémique d’intervenir.


Journée clinique internationale du 18 mars 2010

« La transmission transgénérationnelle des traumatismes et de la souffrance non dite » Florence Calicis (Belgique)

Psychologue, psychothérapeute dans deux services de santé mentale à Bruxelles, au Centre Chapelle-aux Champs et à Louvain la Neuve, au Centre de Guidance. Psychothérapeute systémicienne avec des familles (enfants et ados), des couples, des adultes depuis plus de 20 ans.

La pratique amène l’intervenant à se pencher sur les liens entre la souffrance psychique du patient identifié et la souffrance transgénérationnelle transmise malgré soi en héritage par les générations précédentes, que cela concerne des traumatismes parlés ou tus (secrets de famille). L’intervenant est confronté a plusieurs questions.

Par quels mécanisme subtils se transmettent les traumatismes psychiques – même non dits – d’une génération à l’autre? Dans quels cas faut-il encourager les parents ) parler à leurs enfants de leurs traumatismes passés? Quels effets peut-on en attendre? Comment l’intervenant peut accompagner les familles dans ce travail redouté mais libérateur? Comment élaborer la souffrance léguée du parent traumatisé sans éluder la souffrance de l’enfant porteur du symptôme ni la porte d’entrée choisie par les parents.

Enfin, on peut s’interroger sur ce qui est le plus pathogène, le traumatisme subi et la souffrance associée ou bien les non dits qui l’accompagnent, tant pour la personne traumatisée que pour sa descendance?


Journée clinique internationale du 7/8/9 octobre 2010

« La famille, accompagner les couples et les familles d’aujourd’hui… Pour redécouvrir ses compétences et susciter de l’espoir. Peut-on se servir du self de l’intervenant? » Ema Genijovich (Etats-Unis)

Enseignante de thérapie de couple et familiale depuis 25 ans aux Etats-Unis, en Amérique Latine, en Europe et plus récemment en Asie. Elle est membre fondateur et professeur du centre Minuchin à New York. Membre de l’AFTA.

Les couples et les familles d’aujourd’hui sont plus complexes et présentent de nouveaux défis pour les intervenants. La société a changé, les rôle des femmes et des hommes a évolué.

C’est ainsi qu’apparaît la nécessité de se réorganiser et de créer de nouvelles structures. Aujourd’hui on est face à une énorme diversité de formes « d’être en couple » et en famille. Malgré les changements , il y’a des situations qui perdurent et c’est ainsi que nous continuons à rencontrer dans les nombreux cas ou les enfants présentent des symptômes que ceux-ci sont directement liés à des conflits non résolus par les parents. Pour autant il est important de travailler avec les familles avec enfants et adolescents.


Journée clinique internationale du 15 mars 2011

« Compétences, croyances et représentations des familles » Guy Ausloos (Canada)

Médecin, pédopsychiatre systémicien, ancien professeur agrégé de psychiatre de psychiatrie à l’Université MC Gill et à l’Université de Montréal et formateur en approche systémique. Il est co-fondateur de la revue « Thérapie familiale.

Pendant longtemps, des thérapeutes familiaux se sont surtout préoccupés des problèmes et des difficultés des familles. Je pense qu’il est bien plus intéressant de chercher activement leurs ressources et leurs compétences, comme il le montre dans le livre « La compétence des familles »: Les familles ont les compétences nécessaire pour résoudre les problèmes qu’elles se posent.


Journée clinique internationale du 11 mai 2012>

« La thérapie familiale selon l’approche systémique-relationnelle » Maurizio Andolfi

Mabrizio Andolfi expose ses idées principales à propos de son travail en thérapie familiale selon l’approche systémique-relationnelle. A travers son travail de consultation avec les familles il montre comment construire une alliance thérapeutique avec le patient désigné, de façon à pouvoir entrer dans l’histoire du développement de la famille. A chaque rencontre thérapeutique, Maurizio Andolfi sollicitera les ressources familiales en utilisant les sous-systèmes de la fratrie aussi bien que du couple conjugal et des familles d’origine.


Journée clinique internationale du 6 juin 2013

« Le couple, comment transformer les subtils agressions quotidiennes en amour » Ema Genijovich

Enseignante de thérapie de couple et familiale depuis 25 ans aux Etats-Unis, en Amérique Latine, en Europe et plus récemment en Asie. Elle est membre fondateur et professeur du centre Minuchin à New York. Membre de l’AFTA.

Ema Genijovich, consultante internationale, propose une approche originale et un nouvel éclairage sur les dynamiques complexes du couple. Cette approche « humaniste relationnelle » basée sur un modèle intégratif permet le travail avec les couples. Ce modèle met l’accent sur la théorie systémique et le travail avec les émotions. Il se nourrit aussi par la théorie d’attachement et la théorie psycho dynamique. Il s’agit d’une approche complexe qu’intensifie une vision intégratrice, en développant et en actualisant le modèle structurel. Nous allons apprendre à passer d’un diagnostic individuel comme la dépression, la colère etc… à la compréhension de la dynamique relationnelle du couple  qui génère et maintient le symptôme individuel. En utilisant cette approche nous allons présenter une manière spécifique de travailler avec les couples. On pourra constater d’innombrable cas d’agressions subtiles, négligés et inaperçues par les intervenants, et dans lesquelles l’autre n’est pas considéré ni respecté. L’accent sera mis sur ces interactions subtiles, presque invisibles, qui se produisent dans la vie quotidienne. La maltraitance détruit le désir, l’amour et l’érotisme.


Journée clinique internationale du 2 octobre 2014

« Quel accompagnement pour quelles familles aujourd’hui? » Gérard Salem (Suisse)

Psychiatre, thérapeute familiale et hypnothérapeute, directeur de la CIMI à Lausanne (Consultation Interdisciplinaire de la Maltraitance Intrafamiliale)

L’évolution de la famille est des plus complexes en ce début de millénaire, la diversité des conceptions relatives au lien de parenté prenant le pas sur les notions traditionnelles issues des théories systémiques initiales. Familles monoparentales, familles recomposés, familles homoparentales le disputent au concept habituel de famille nucléaire. Comment, dans une telle mouvance socio-culturelle, convient-il d’adapter de façon optimale les stratégies thérapeutiques systémiques? Plutôt que d’un esprit d’école, il paraît essentiel de faire preuve en même temps de flexibilité et de rigueur cliniques face aux difficultés pour lesquelles les familles consultent des spécialistes.


Journée clinique internationale du 25 juin 2015

« De la séparation à la recomposition: des transitions familiales complexes » Florence Calicis (Belgique)

Psychologue, psychothérapeute dans deux services de santé mentale à Bruxelles, au Centre Chapelle-aux Champs et à Louvain la Neuve, au Centre de Guidance. Psychothérapeute systémicienne avec des familles (enfants et ados), des couples, des adultes depuis plus de 20 ans.

Les transitions familiales que sont la séparation, la période monoparentale et la recomposition familiale imposent à leurs membres – enfants, parents, beaux-parents principalement – d’important remaniement psychiques, relationnels, « organisationnels » impliquant de nombreuses pertes mais aussi des adaptations de rôle, de place et de fonctions.

Si ces transitions s’accompagnent inévitablement de souffrance, de conflits intrapsychiques et relationnels, elles peuvent aussi parfois constituer des opportunités d’enrichissement et de maturation.

Florence Calicis, s’inspirant de sa pratique de thérapeute familiale, abordera certains facteurs jouant selon elle un rôle-clé dans le destin de ces transitions.


Journée clinique internationale du 2 juin 2016

« De la compétences des familles à la compétence des systèmes d’intervention » Guy Hardy (Belgique)

Assistant social, formateur en approche systémique et en Programmation Neuro-Linguistique.

De plus en plus de directives administratives, de législations encouragent des pratiques éducatives et psycho-médico-sociales s’appuyant sur la collaboration avec la famille, le travail sur la parentalité, les compétences des familles, des bénéficiaires. Pourtant comme jamais auparavant, les familles ne se sont senties « en danger » face aux professionnels.

Dans cette journée d’étude Guy Hardy a analysé la situation paradoxale dans laquelle plonge les familles et les intervenants dont la relation d’aide s’amorce à une contrainte. Il a montré de même comment les professionnels par de simples recadrage dans leur pratique et méthodologie peuvent recréer un contexte s’appuyant sur les compétences des familles est indissociable du concept de compétence des systèmes d’intervention.


Journée clinique internationale du 18/19/20 mai 2017

« Le pouvoir des émotions… moteur de changement » Ema Genijovich (New York)

Enseignante de thérapie de couple et familiale depuis 25 ans aux Etats-Unis, en Amérique Latine, en Europe et plus récemment en Asie. Elle est membre fondateur et professeur du centre Minuchin à New York. Membre de l’AFTA.

Ema Genijovich, consultante internationale, propose une approche originale et un nouvel éclairage sur les dynamiques complexes du couple. Cette approche « humaniste relationnelle » basée sur un modèle intégratif permet le travail avec les couples. Ce modèle met l’accent sur la théorie systémique et le travail avec les émotions. Il se nourrit aussi par la théorie d’attachement et la théorie psycho dynamique. Il s’agit d’une approche complexe qu’intensifie une vision intégratrice, en développant et en actualisant le modèle structurel. Nous allons apprendre à passer d’un diagnostic individuel comme la dépression, la colère etc… à la compréhension de la dynamique relationnelle du couple  qui génère et maintient le symptôme individuel. En utilisant cette approche nous allons présenter une manière spécifique de travailler avec les couples. On pourra constater d’innombrable cas d’agressions subtiles, négligés et inaperçues par les intervenants, et dans lesquelles l’autre n’est pas considéré ni respecté. L’accent sera mis sur ces interactions subtiles, presque invisibles, qui se produisent dans la vie quotidienne. La maltraitance détruit le désir, l’amour et l’érotisme.

La deuxième partie sera consacré aux émotions, dans un contexte co-construit basé sur la confiance, cette méthode expérientielle permettra l’apparition des émotions les plus profondes comme la peur, la honte… Ces émotions peuvent s’exprimer grâce a cette relation de proximité émotionnelle, d’acceptation, de validation, de non jugement qui amène à ce que l’attachement précédemment traumatique soit transformé en attachement positif.